D'anciens reds félicitent Sir Alex pour sa contribution

L'Écossais a été intronisé au "Hall of fame" de la Premier League, devenant ainsi, avec Arsène Wenger, le premier manager à recevoir cet honneur.

 

Peter Schmeichel et Paul Scholes, également intronisés, ont parlé en termes élogieux de l'homme qui a fait vibrer les Reds et n'a jamais laissé le niveau de l'équipe baisser.

"Je serais très triste que l'on ne se souvienne de lui qu'à travers le sèche-cheveux et la période Fergie", confesse Schmeichel, sans doute l'un des meilleurs gardiens de but de l'histoire de la compétition. "Je dirais que c'est l'une des personnes les plus gentilles avec lesquelles j'ai travaillé."

 

"Il s'est intéressé à moi, à ma vie, à ma famille. Il savait tout sur ma famille avant mon arrivée. Il se tenait informé. Par exemple, si j'avais besoin de retourner voir mes parents, cela n'a jamais posé de problème. Il a été très compréhensif dans tous les domaines. C'était absolument fantastique."

 

"Pour moi, plus que pour n'importe qui d'autre, c'est un homme qui a fait la Premier League. Il a été manager pendant si longtemps et a remporté 13 titres. Je pense que personne ne pourra jamais faire mieux. Je pense que sa contribution est ce que nous voyons aujourd'hui. C'est le meilleur championnat du monde et il a joué un rôle déterminant dans cette évolution."

L'ancien milieu de terrain international anglais Scholes s'est fait l'écho de ces sentiments en déclarant à la Premier League : "Jusqu'à ce que quelqu'un s'en approche ou le dépasse, il sera le plus grand manager que la Premier League ait jamais connu. Je ne vois pas comment on pourrait le battre. Après 30 ans, il est de loin celui qui a le mieux réussi et, à mes yeux, il sera toujours le meilleur. Et, je l'espère, son record restera toujours intact."

 

"Au début de chaque saison, la faim et le désir de Sir Alex étaient énormes. Si vous ne l'aviez pas, il le sentait tout de suite et vous disparaissiez. Reproduire cela d'année en année était donc quelque chose qu'il savait faire avec brio. Et c'était un gagnant. Il avait besoin de gagner".

 

Rio Ferdinand, l'un des meilleurs défenseurs du pays, était admiratif de l'engagement et de la détermination sans faille de l'icône de l'entraînement.

 

"Chacun de ses gestes était calculé", a déclaré le défenseur central. "Je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup d'interviews dans les moments cruciaux d'une saison où il n'avait pas réfléchi avant de les donner."

 

"Que l'équipe ait été terrible ou que l'arbitre ait pris une petite décision qui a peut-être eu un impact sur le match, tout ce qu'il fait, c'est pour réagir et c'est ce qui fait partie de sa grandeur. Il a joué ce jeu mieux que quiconque."

"C'était un animal", ajoute Ferdinand. "Quand vous regardez son âge, le temps qu'il a passé au club - son appétit pour le jeu, son appétit pour la reconstruction d'une équipe, c'était fou. Même lors de sa dernière année à Man United, il arrivait plus tôt que les autres."

 

"Neuf fois sur dix, vous sortiez de la voiture et il était déjà là. Vous regardez son bureau, il est soit en train de se balancer sur sa chaise avec l'un des journaux, soit sur son téléphone, en train de parier sur les chevaux à Cheltenham ou quelque chose comme ça si c'est la période de l'année."

 

"À la fin de ma carrière, qui a duré 15 ou 20 ans, j'étais prêt à m'asseoir et à me détendre. Ce type est tout simplement infatigable. Il est implacable année après année, mais c'est l'addiction à la victoire. C'est ainsi que l'on construit de grandes choses".