United 2-0 Burnley

À leur entrée sur la pelouse d’Old Trafford, les Red Devils sont pleinement conscients de l’enjeu principal de ce huitième de finale d’EFL Cup contre les leaders du Championship : s’imposer pour faire partie des huit dernières équipes en lice pour la consécration finale. En effet, ils se sont préparés à cette reprise pour le moins inhabituelle de la saison et savent très bien que la Carabao Cup représente leur plus grande chance de soulever un trophée à l’issue de cette campagne 2022/23.

Pour ce faire, Erik ten Hag a d’ailleurs décidé de composer avec Casemiro en charnière centrale aux côtés de Victor Lindelöf, surprenant pas mal de monde, en l’absence de Martinez, Varane et Maguire (pas encore disponibles), puisque McTominay y était pressenti.

Et, dès la 8e minute de jeu, le pressing haut instauré par United porte ses fruits et crée la première occasion de la rencontre. Suite à une mauvaise relance adverse, Rashford récupère un ballon dans la moitié de terrain des Clarets et lance immédiatement Fernandes. Le capitaine mancunien fixe bien la défense de Burnley et transmet alors le ballon en profondeur à Garnacho qui, après un contrôle un peu long, manque de puissance pour vraiment inquiéter Peacock-Farrell.

À la 27e minute, après une longue phase de possession du ballon, Fernandes change le jeu à destination de Wan-Bissaka qui se jette dans la surface pour servir en première intention Christian Eriksen, bien placé au deuxième poteau, qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets à bout portant pour ouvrir la marque. 1-0 pour United.

Trois minutes plus tard, United repart à l’attaque mais la tentative enroulée de Martial s’avère trop peu puissante pour inquiéter le gardien des Clarets.

À la 33e minute, Burnley se procure sa première occase. Benson contourne Lindelöf dans la surface et s’essaie à une frappe en angle fermé qui rase le poteau gauche de Dubravka.

Trois minutes après, Benson, encore lui, repique intérieur à l’entrée de la surface et force Dubravka à une énorme parade pour empêcher le ballon de finir en lucarne. Ouf !

Dans les instants suivants, sur corner, Casemiro doit se retourner acrobatiquement sur sa ligne pour parer l’égalisation adverse, suite à une bourde de Dubravka qui manquera par la suite un autre contrôle apeurant mais sans conséquence.

À la 40e minute, McTominay lance une contre-attaque et sert intelligemment Martial au point de penalty. L’attaquant français se retourne bien et arme un bon tir avant de le voir dévié par un pied burnlien puis détourné par Peacock-Farrell. Dommage, car le cuir semblait se diriger tout droit vers la lucarne droite du gardien nord-irlandais !

Au retour des vestiaires, les Clarets reviennent avec de meilleures intentions et exécutent un pressing intense face à la relance mancunienne.

Mais, après une bonne récupération de McTominay, United se réveille, à la 57e minute, par l’intermédiaire de Rashford qui part en contre en solitaire et qui parcourt une soixantaine de mètres à lui tout seul, en passant ainsi en revue toute la défense adverse, avant de croiser magnifiquement sa frappe pour signer un but anthologique à un tel stade de la compétition. 2-0 pour United.

Après le but du break, United se fait peur et subit des tentatives dangereuses mais non cadrées du nouvel entrant Churlinov et du vétéran burnlien Barnes.

À la 82e, United s’endort un peu. Dubravka doit d’abord bloquer un tir rasant de Churlinov avant de voir la frappe à bout portant de Barnes fuir le cadre, suite à une mauvaise relance de Casemiro.

Deux minutes plus tard, le remplaçant Antony tire à ras-de-terre au premier poteau mais c’était sans compter sur la vigilance de Peacock-Farrell.

Malgré quelques frayeurs subies en fin de match, United a fait le taf, ce soir, et, par cette solide victoire, le club se permet ainsi de continuer à rêver de, qui sait, soulever le trophée de la Carabao Cup en fin de tournoi.

Mais, avant de penser à cela, il faudra d’abord passer par les quarts de finale, dont le tirage à sort reste encore à effectuer.