Points clés: Ten Hag aborde Van Gaal, les blessures, et plus encore

En première partie, Erik ten Hag s'est concentré sur le choc à venir face à Coventry. Il a également répondu aux questions concernant le temps de jeu de Christian Eriksen, le prêt de Jadon Sancho et l'ancien attaquant de United, Mark Robins, qui sera son homologue sur le banc adverse à Wembley ce dimanche.

S'adressant aux journalistes pour la deuxième partie de la conférence de presse à Carrington, avant le déplacement de son équipe à Londres pour le coup d'envoi de dimanche à 15h30 BST, le manager a également répondu à des questions sur sa gestion de la pression à United et sur les blessures au sein de son effectif.

Regardez la deuxième partie du briefing de l'entraîneur dans son intégralité ci-dessous, ou poursuivez votre lecture pour le résumé des points clés.

L'IMPORTANCE DES MOMENTS CLÉS

"Oui, au football, des fois c'est comme ça [peu sépare le succès et la déception]. Un but [comme celui de Mark Robins contre Nottingham Forest lors de la trajectoire gagnante de United lors de la FA Cup de 1990], qu'il arrive sur le poteau ou au fond du filet, ça fait une énorme différence. Regardez 1966, ça a suffi d'une fois, mais ça a fait de l'Angleterre une équipe championne du monde."

RAPPORT AVEC LOUIS VAN GAAL

"Oh, je m'entends très bien avec Louis. Mais on n'a pas vraiment parlé de United, la dernière fois. Mais oui, partout où Louis est passé, il a eu du succès, il a gagné des trophées. Y compris ici à United.

Je connais le match [la finale de la FA Cup contre Crystal Palace en 2016]. Est-ce que je l'ai regardé à l'époque, je ne pense pas. Mais je suis parfaitement conscient qu'il a été le dernier entraîneur à avoir remporté la FA Cup avec Manchester United."

LA PRESSION À UNITED

 "Je ne mets pas mon énergie là-dedans, de me dire qu'on me juge de façon juste ou de façon injuste. Je sais ce qu'on est en train de faire là. Je sais pourquoi je suis là, pour ramener des trophées, et aussi pour créer de la valeur économique. Donc on travaille là-dessus, et dans un processus, oui, il peut y avoir des revers.

Je ne peux pas me laisser aller aux émotions. Non, je vois les choses de façon réaliste, de façon rationnelle. Et je me concentre uniquement sur mon équipe et sur le fait d'améliorer mon équipe, améliorer les individus. Et je suis là pour ça.

Non, ça m'inquiète pas [les opinions extérieures]. Ce qui m'inquiète plutôt, c'est qu'en 18 mois je n'aie jamais pu aligner l'équipe que j'aurais voulue sur le terrain."

LES BLESSURES

"Une seule fois, contre [Manchester] City la saison dernière, pour le match à domicile. C'est la seule fois où on était en effectif complet pour que je puisse y choisir mon équipe. Dans tous les autres matchs, il y a toujours eu des blessures à gérer, ce qui est normal dans le football, mais pas autant qu'on en a eu.

"Et je sais que quand on a le nombre de blessés qu'on a eu, et à des postes clés, on ne peut pas obtenir les résultats qu'on veut, et bon, c'est ma vérité. D'autres peuvent en avoir une autre, mais je ne peux pas mettre mon énergie là-dedans."

LA FORME DE HOJLUND

"Il était sur une lancée fantastique et puis il a cassé son rythme, et pourquoi ? La question c'est pourquoi ? Je pense qu'il y a toujours plusieurs raisons.

Par exemple, il a eu ce moment où il était en grande forme et on avait beaucoup de joueurs disponibles. On pouvait aligner une équipe forte. Et après son retour, oui, on a dû faire des compromis et ça, bien sûr, ça fait baisser les performances. Et ça a aussi un impact sur tout le monde, donc aussi sur l'attaquant."