Marcus

UTD Podcast : Ce qui s'est dit entre Rashford et Johnson

mardi 22 décembre 2020 02:03

Marcus Rashford, invité de l'UTD Podcast, est notamment revenu sur la conversation téléphonique qu'il a eu avec Boris Johnson, le premier ministre du gouvernement du Royaume-Uni...

Marcus Rashford, récemment fait Membre de l'ordre de l'Empire britannique, a eu plusieurs occasions de s'entretenir avec Boris Johnson.

Dans le dernier UTD Podcast, l'international anglais révèle les dessous de ces appels et l'offre incroyable qu'il a faite au premier ministre du Royaume-Uni...

L'antichambre de l'UTD Podcast.

"Oui, nous avons parlé au téléphone", a précisé Rashford à Sam Homewoos, Helen Evans et David May, hôtes du podcast.

"Je voulais juste qu'il comprenne, en gros."

"C'est impossible pour lui de voir ça. Je lui ai dit que si ça le mettait plus à l'aise de voir par lui-même, il n'y avait aucun problème", a poursuivi le numéro 10 mancunien avant d'expliquer qu'il avait proposé au premier ministre de lui faire faire la visite du grand Manchester.

"C'était après la lettre ouverte. On a parlé donc il avait déjà réussi à me comprendre à travers la lettre."

"On a fait de grands pas dans la bonne direction donc je sens que les enfants ont de plus grandes chances maintenant. Mais on ne verra pas vraiment les effets positifs de tout ça avant 10 ans", a-t-il dit au sujet du combat qu'il mène contre la pauvreté alimentaire dans son pays.

"Ce ne sera peut-être pas les enfants d'aujourd'hui que nous aiderons, ce sera peut-être ceux de la prochaine génération. Mais quoi qu'il en soit, c'est important qu'on s'y mette, sinon les problèmes poursuivront."

"J'assiste à tout ça trop de fois et, maintenant que je suis en position de faire bouger les choses, je ne peux pas rien faire à ce propos, parce qu'énormément d'enfants des quartiers n'atteignent pas ce qu'ils auraient pu atteindre, parce qu'ils commençaient un million de mètres derrière tout le monde."

"Ils n'ont pas l'égalité des chances", a simplement résumé l'attaquant mancunien.