Ten Hag dans le Times : Cinq choses que nous avons apprises
Ces dernières semaines ont été fructueuses pour Manchester United et son manager Erik ten Hag, avec une qualification pour la Ligue des champions assurée grâce à quatre victoires consécutives en Premier League.
Bien sûr, il reste encore la finale de la FA Cup contre Manchester City, mais quoi qu'il arrive à Wembley, l'entraîneur peut se féliciter d'une première campagne encourageante à Old Trafford.
Ten Hag n'aime pas trop s'asseoir pour admirer le travail derrière lui et son équipe, mais quelques jours après la victoire 4-1 contre Chelsea qui a scellé notre place dans les quatre premiers, une rare interview en profondeur a été publiée dans l'un des principaux journaux nationaux du Royaume-Uni, The Times.
Rédigé par Henry Winter, l'article donne un aperçu fascinant du mandat du Néerlandais à United, près d'un an après sa prise de fonction. Le manager a parlé de sa propre éducation, de la façon dont il a donné le coup d'envoi du renouveau de l'équipe après les difficiles défaites initiales contre Brighton et Brentford et, plus intrigant encore, de ce qui est nécessaire pour que l'équipe fasse un nouveau bond en avant et recommence à se battre pour les plus grandes récompenses du monde du football.
L'article complet mérite que l'on s'y attarde - rendez-vous sur le site Internet du journal pour en profiter - mais voici cinq éléments qui nous ont frappés, histoire de vous mettre en appétit...
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Il a souvent été souligné que Ten Hag est issu d'une famille prospère, ses parents ayant créé une entreprise rentable pendant la jeunesse d'Erik. Mais le patron s'est empressé de souligner que la soif de réussite dont il fait preuve dans sa propre carrière découle de l'attitude ambitieuse de ses parents, et non d'une opposition à ce que les gens de l'extérieur pourraient considérer comme une éducation confortable.
"Nos deux parents sont des agriculteurs, n'est-ce pas ?" a-t-il déclaré à Winter.
"Mon père a créé sa propre entreprise et a frôlé la faillite à deux ou trois reprises, ce qui n'a pas toujours été facile."
"Mais il a survécu, il s'est battu, il était déterminé et il a créé une entreprise de plus de 100 employés qui a finalement connu un grand succès."
Une photo de Ten Hag dînant avec Sir Alex Ferguson est devenue virale au début de l'année, et l'homme de 53 ans admet dans l'interview qu'il est toujours prêt à recevoir les conseils de l'Écossais - plutôt que d'être intimidé par l'aura et les réalisations de notre ancien manager.
"Je parle régulièrement à Sir Alex. Il donne son avis et je suis heureux de l'avoir. Avec toute son expérience et son intelligence, c'est vraiment précieux de parler avec lui."
"J'apprends beaucoup de Sir Alex, car c'est une légende. Il me donne de l'inspiration, il me montre comment gérer les choses."
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Contrairement à Sir Alex, Ten Hag est régulièrement présent sur la ligne de touche pendant les matches. Mais ce n'est pas pour Erik la comédie dont font preuve certains managers. Au contraire, Ten Hag a révélé que toutes les manières qu'il affiche sont conçues pour produire un effet, plutôt que de simplement montrer ses émotions personnelles. "Je pense que je suis toujours en contrôle", a-t-il commencé.
L'un de mes responsables de la communication m'a dit un jour : "Tout le monde dans le stade peut être dans la zone rouge, mais jamais le manager". Mais je sais qu'en tant qu'entraîneur, aujourd'hui, surtout avec la VAR, vous n'avez plus autant d'influence [sur les décisions]."
"Il faut donc se concentrer sur le jeu, sur les joueurs, sur les entraîneurs. Quand j'ai l'impression que mes émotions montent, je le fais exprès."
Le patron a parlé de l'évolution individuelle de plusieurs joueurs de United, notamment Marcus Rashford, auteur de 30 buts, Jadon Sancho, en pleine progression, et David De Gea, lauréat du Gant d'or.
Le cas le plus intéressant est sans doute celui d'Aaron Wan-Bissaka, Erik expliquant comment lui et ses entraîneurs ont aidé le latéral à progresser après un début d'année 2022/23 difficile.
"Nous avons fait l'effort d'entrer dans son caractère, nous avons établi une relation, et à partir de là, il a été motivé, il a eu sa chance, il a été performant. À partir de là, il est devenu plus confiant."
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Inévitablement, l'un des grands sujets de l'interview est la finale de la FA Cup de ce week-end, la première grande finale disputée par United et City dans l'histoire du football mancunien. Il s'agit bien sûr d'un derby, entouré de tous les clichés habituels sur les "droits de se vanter", mais le patron a tenu à mettre l'accent sur ce que les Reds peuvent réaliser contre l'équipe de Pep Guardiola, plutôt que de se concentrer sur le contexte du match dans le cadre de la rivalité entre les deux clubs.
"J'ai vu beaucoup de finales de Coupe d'Angleterre. La tradition... J'ai vraiment hâte d'y être. Mais il ne s'agit pas d'arrêter Manchester City, il s'agit de gagner la FA Cup."
"Nous voulons construire notre propre héritage et notre propre ère."