Q&R des fans : Onana répond à vos questions !

Le numéro 1 de Manchester United a terminé sa première saison à Old Trafford en beauté, avec une solide performance lors de la victoire historique en finale de l'Emirates FA Cup contre Manchester City.

Onana a repoussé à deux reprises les tirs féroces de Kyle Walker et, bien que le Camerounais ait été déçu de ne pas avoir arrêté la consolation tardive de Jeremy Doku, le joueur de 28 ans a joué un rôle vital tout au long de notre parcours en coupe, notamment lors de la séance de tirs au but en demi-finale contre Coventry City.

Une fois toutes vos questions compilées et les meilleures sélectionnées, nous les avons posées à Andre à Carrington, et ses réponses ont été aussi intéressantes que prévu. Lisez l'interview complète ci-dessous...

Dev, Mumbai : Qui était votre joueur préféré de Manchester United avant de rejoindre le club ?

"Avant de rejoindre le club, il y en avait beaucoup ! Beaucoup ! En tant que gardien, vous avez Schmeichel, vous avez Edwin... J'étais avec lui à l'Ajax. C'était un grand gardien qui jouait déjà ici. Mais pas seulement eux, car je suis un gardien qui aime jouer depuis l'arrière et prendre beaucoup de risques. Je me souviens que lorsque j'étais à Barcelone, je regardais Paul Scholes et je suis tombé amoureux de sa manière de jouer les longs ballons. Il était tout simplement incroyable. Il y avait beaucoup de bons joueurs. Tous, ils étaient une source d'inspiration pour moi, car au final, ils ont accompli beaucoup de bonnes choses avec ce club, et nous sommes ici pour essayer de suivre ce qu'ils ont fait pour nous. Parce qu'ils nous ont ouvert des portes."

Emma, UK : Combien de langues parlez-vous et cela aide-t-il lors de la communication avec vos coéquipiers ?

"Je parle quatre langues, mais je comprends une cinquième, le néerlandais. Cela aide beaucoup. United est un club merveilleux, c'est un très grand club avec des joueurs qui viennent de partout. Vous avez des joueurs qui viennent du Brésil, du Portugal. Vous avez des joueurs qui sont espagnols, vous avez des joueurs qui parlent français, vous avez des joueurs qui parlent anglais. Donc je dois être capable de parler avec tous. Quand je joue avec Lisandro, je parle en espagnol. Quand je joue avec Raphael Varane, je parle en français. Quand je parle avec Jonny Evans, je parle en anglais. Donc je dois être capable de parler avec tous dans leur langue confortable. Ce n'est pas facile, car parfois j'ai des difficultés. Au lieu de parler en anglais, je parle peut-être en espagnol ! Mais le fait que je parle beaucoup de langues aide beaucoup pour la communication, et cela me donne beaucoup de confiance et aussi à mes défenseurs."

Jorge, Espagne : Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir gardien de but lorsque vous étiez plus jeune ?

"Mon frère, parce que je le regardais quand il jouait. Lui aussi était gardien de but, et je regardais ses matchs, ses entraînements. À cause de lui, tout est arrivé dans ma vie. Bien sûr, il est plus âgé ! Il est bien plus âgé que moi ! C'est mon grand frère."

Jia Hao, Chine : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes gardiens de but ambitieux ?

"Eh bien, j'en ai tellement pour eux. Avant de donner des conseils, je voudrais dire quelque chose. Ma manière de jouer a changé en 2014, pendant la Coupe du Monde au Brésil, parce que je regardais l'Allemagne jouer, et il y avait quelqu'un qui a changé ma façon de penser : Manuel Neuer. Après cela, j'ai réalisé que, dans les 10 ou 20 dernières années, être gardien de but est la position qui a le plus changé. Les gardiens sont des joueurs supplémentaires. Jouer avec beaucoup de personnalité, avec beaucoup de caractère, en prenant beaucoup de risques. À cause de lui, j'ai changé ma façon de jouer.

"Le conseil que je leur donnerais est : être gardien de but, c'est quelque chose de beau, quelque chose d'incroyable. Mais vous devez gérer tout cela, car quand nous encaissons un but, c'est vous. Donc vous êtes responsable de la défaite, vous êtes responsable de la mauvaise performance de vos coéquipiers ou de vous-même. Et vous devez gérer ou contrôler cela, car vous êtes le principal, l'homme fort derrière. Vous devez toujours être positif, car vous ferez toujours des erreurs, c'est la vie. Tout est temporaire ; le football est fait de hauts et de bas. Vous devez travailler dur, croire en vous, continuer à travailler, continuer à faire les mêmes choses, suivre les instructions de vos entraîneurs, et c'est ainsi que vous deviendrez, je pense, le meilleur gardien de but."

James, États-Unis : Quelle a été votre sensation lors de votre tout premier match à Old Trafford ?

"C'était génial, c'était incroyable, c'était agréable, c'était spécial de jouer dans ce magnifique stade. C'est l'un des plus grands au monde en termes d'histoire. C'est quelque chose de formidable, une sensation formidable. Pouvez-vous ressentir l'histoire ? Oui, à 100 %. Pas seulement la première fois. À chaque match que vous jouez à Old Trafford, ce n'est pas facile, car ce stade, ce club, a une grande histoire, donc c'est une grande responsabilité de faire partie de cette équipe. Jouer là-bas est quelque chose d'extraordinaire mais, comme je l'ai dit avant, le club a une grande histoire, donc vous devez être capable de continuer cette histoire. Ce n'est pas quelque chose de facile, mais en même temps, c'est une motivation supplémentaire lorsque vous jouez devant ces incroyables supporters. C'est quelque chose de bien, car ils sont toujours là avec vous, nous soutenant lorsque les choses vont bien, lorsque les choses vont mal. Je pense que vous ne trouvez cela qu'ici."

Vikram, Mumbai : Quel acteur vous représenterait dans un film sur votre vie ?

"Je ne sais pas qui cela pourrait être, car il y a tellement de bons acteurs qui seraient encore meilleurs que moi avec ma vie ! Je ne sais pas lequel je pourrais choisir, mais beaucoup d'entre eux pourraient jouer ce rôle."

Ntakeko, Afrique du Sud : Qu'est-ce que ça te fait ressentir de savoir que tu as des fans qui te soutiennent, pas seulement ici à Manchester, mais partout dans le monde ?

C'est incroyable. Comme je l'ai dit, on sait qu'on est l'un des plus grands clubs du monde. Chaque fois que tu portes ce maillot, tu sais que tu n'es pas seul, et c'est quelque chose de spécial. Ils sont avec nous dans la victoire, et ils sont aussi avec nous dans la défaite. Ça te donne l'impression qu'on est ensemble, quoi qu'il arrive. C'est vraiment magnifique.

Karn, Mumbai : Quel ancien coéquipier a eu la plus grande influence sur ta carrière ?

En général, c'est plutôt moi qui influence les autres joueurs, parce que j'ai une forte personnalité et je suis quelqu'un de très positif. J'aime avoir de bonnes relations avec les gens. Mais j'ai aussi eu de bons coéquipiers par le passé. Il y a eu des gens qui m'ont aidé quand j'étais de mauvaise humeur, quand j'étais un peu abattu. Je dirais que la saison dernière à l'Inter, c'était Denzel Dumfries. On avait une très bonne connexion. À l'Ajax, c'était Bertrand Traoré. Lisandro Martinez, quand il était là, était tout simplement au top.