L’avis de Sir Alex sur l’assistance vidéo
Sir Alex Ferguson a donné son avis sur le système d'assistance vidéo à l’arbitrage dont on parle tant et qu'il considère comme l'une des plus grandes révolutions du football depuis sa retraite…
L'homme de 79 ans est, bien sûr, toujours un observateur attentif des Red Devils et a pu analyser cette fameuse technologie.
Dans le dernier épisode du UTD Podcast, l'ancien patron de Manchester United a laissé entendre qu'il préférerait que le jeu ne soit pas perturbé et que les décisions litigieuses soient uniquement laissées à l’arbitre…
"C'est un monde différent. Cela fait seulement huit ans [que j'ai pris ma retraite]. Regardez la VAR. Pour moi, c'est le sujet le plus discuté dans le football."
"Et pourtant, samedi [lors de la victoire 4-1 sur Newcastle, le 11 septembre dernier, ndlr], la VAR n'a pas été utilisée une seule fois. Les supporters apprécieront davantage cela, le jeu ne s'arrêtant pas pendant deux ou trois minutes d'affilée."
La VAR a été inscrite dans les lois du jeu par l'IFAB en 2018, mais les discussions sur son introduction se développaient déjà depuis plusieurs années, vers la fin de la dynastie Sir Alex.
"C'était la genèse avec l'UEFA à l’époque, où j'étais dans ma dernière année. Ils ont interrogé les entraîneurs à ce sujet.", a ajouté Sir Alex.
"Ils ont fait une expérience en Italie lors de la Supercoupe, je crois, et je ne pense pas qu’un seul manager ait soutenu cette idée. Le jeu est bon, vous savez ?"
"Le problème avec la VAR et tout ce qu'elle change, c'est que la FIFA trouve des idées. Par exemple, si le ballon est au centre du terrain au coup d'envoi et que vous devez le renvoyer. Vous me dites à quoi ça sert ? Ou le fait de passer le ballon dans la surface de réparation aux gardiens de but ? Ce sont des gimmicks, voilà tout."
Malgré ses opinions tranchées sur le sujet, Sir Alex a tout de même concédé qu’il ne servait à rien de revenir en arrière…
"La goal-line technology est restée en place et personne ne s'en est plaint."
"Maintenant, il y a la VAR. Nous finirons par nous y habituer et nous arrêterons de nous plaindre."
"Depuis cent ans, nous nous plaignons de l'arbitre et de ses décisions, mais nous faisons avec."
"Cela arrive et l'arbitre doit prendre une décision. Il peut avoir raison, il peut avoir tort. La plupart du temps, il a raison, mais parfois il se trompe. Il n'y a rien de mal à cela."
"Avec la VAR, l'interprétation est celle de la personne assise dans le camion, qui discute de la décision. Je pense qu’on sait maintenant que ceux-là se trompent aussi."